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Réchauffement climatique, la réaction s'accélère
26/06/2008
Sécheresses à répétition, violentes tempêtes déréglementation des saisons, changement des rythmes de la végétation…
Les effets du changement climatique s’observent au quotidien. Pour les sylviculteurs, il s’agit maintenant d’adapter leurs stratégies.
Le 20 mai dernier, le Centre National des Professionnels de la Propriété Forestière (CNPPF) organisait une réunion d’échange sur le sujet à laquelle participaient entre autres l’Institut pour le Développement Forestier (IDF), le CNRS ou encore le GIP EcoFor (Groupement d’Intérêt Public ECOsystème FORestier.
Pour des réponses ciblées
Les sylviculteurs ont fait part de leurs interrogations. Déjà, plusieurs actions ont été mises en place pour y répondre. L’IDF a par exemple créé 5 fiches « changements climatiques » sur la conduite des peuplements, le matériel végétal, les stations, et la production de bois. Il a aussi décrit les recherches mises en place sur ces sujets. Le CRPF Champagne-Ardenne exposait sa démarche d’information avec son guide des stations de l’Argonne. Un guide indiquant les listes d’essences convenant à chaque station en fonction de leur adaptabilité. Le CNRS présentait sa méthode de travail collaborative avec les sylviculteurs sur les cycles saisonniers. A noter également, la démarche de collecte d’informations du CRPF Aquitaine.
Déjà des initiatives
En attendant des réponses plus ciblées, de nombreux forestiers ont déjà pris les devants en élaborant des plantations à partir d’essences plus résistantes à la sécheresse. Face à la difficulté de prévoir le réchauffement et ses conséquences dans le temps, certains font maintenant le choix de réduire les durées de production pour minimiser les risques de perte. Une rotation accélérée que le CRPF Aquitaine préconise notamment pour l’approvisionnement de la filière bois énergie.
Le changement climatique n’est bien sûr pas franco-français. Et pour agir à une échelle pertinente, vingt pays de l’Union Européenne devraient se rassembler pour développer une coopération technique et scientifique. Un projet qui devrait être chapeauté par le GIP EcoFor.
La tempête de la fin 1999 a durablement marqué les esprits. Aujourd'hui, c'est la sécheresse qui inquiète.
Pour plus d'informations : http://www.foretpriveefrancaise.com/ (Lien externe)
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