01/09/2000
Depuis la mi-août, les sylviculteurs du Médoc ont tenu à faire entendre leurs voix auprès du grand public et des pouvoirs publics en procédant à plusieurs opérations "Barrages filtrants" sur les routes stratégiques aux abords de l'agglomération bordelaise. Dernière en date, celle du 30 août sur la rocade relayée par les journaux télévisés nationaux, où les sylviculteurs du sud Gironde avaient rejoint les rangs. 8 mois après la tempête, ils réclament toujours des aides pour pouvoir replanter dans les meilleurs délais - à supposer que les bois soient vendus et les parcelles nettoyées, ce qui est loin d'être le cas encore dans cette partie du Nord Gironde - et des indemnisations pour la perte de revenus subie. Malgré la visite de la conseillère pour la forêt du ministre de l'agriculture le 17 août, qui a rappelé le montant des divers fonds débloqués (1), les sylviculteurs ne désarment pas. En effet les aides ont surtout bénéficié aux industriels de la 1ère transformation. "Les sylviculteurs ont investi et payé des impôts et taxes pendant 50 ans sur un revenu qu'ils ne toucheront pas au final. Difficile de se réengager pour un demi siècle dans ses conditions."
(1) 250 millions de F au titre du plan Chablis, 260 millions de rallonge sur le plan Etat-Région et 680 millions sous forme de prêts bonifiés
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