01/05/2001
La papeterie Job implantée à Toulouse était renommée pour son savoir-faire dans le secteur du papier à rouler. Depuis 1995, date de sa cession pour 1 franc symbolique à Gecco-France (société anglaise), l'entreprise a connu de nombreux revirements économiques. En effet, quelques mois après cette cession, elle est mise en redressement judiciaire, et c'est le groupe allemand Scheufelen, concurrent direct de Job, qui reprend l'entreprise. 4 ans plus tard, Sheufelen, principal client de sa filiale, déclare l'entreprise en cessation de paiement le 1er juillet 2000 et annonce sa liquidation totale pour la fin du mois. La raison avancée est l'augmentation du prix de la pâte à papier que la société refuse de répercuter sur le prix de vente au client. Le tribunal de commerce de Toulouse après avoir tranché pour la mise en redressement judiciaire le 7 juillet, voit sa décision casser par appel du procureur de la République de Toulouse pour contestation de l'état de cessation de paiement et reconnaissance du fait que la société mère, Scheufelen est redevable auprès de sa filiale française. Même si cette décision constitue un précédent européen, l'entreprise et ses 163 salariés, qui se seront battus jusqu'au bout, est mise définitivement en liquidation juridiciaire depuis février dernier. Le plan social se monte à 96 millions de francs : 35 millions pour les indemnités , 40 millions financés par l'Etat et le liquidateur pour le départs en préretraite de 18 personnes et 57 congés de reconversion. Une prime de 21 millions de francs en réparation du préjudice moral a également été accordée
Pour plus d'informations : http://www.job-paper.com (Lien externe)
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