20/10/2004
D'ici à 2100, le pin maritime devrait coloniser 46% du territoire national français, contre 17% aujourd'hui, et se déplacer vers le nord et l'est : c'est une des probabilités d'évolution du patrimoine forestier qui ressort d'une étude menée depuis deux an par des chercheurs de l'Institut national de la recherche agronomique (INRA). Cette étude avait pour but de simuler l'évolution des grandes essences forestières et leurs réactions au mouvement de réchauffement de la planète. Le réchauffement prévu (dû à un doublement de la concentration dans l'atmosphère de CO2) entraînerait l'augmentation par trois des surfaces des espèces méditerranéennes. Parmi les espèces qui s'adapteraient le mieux : le pin des Landes, qui connaîtrait alors une progression spectaculaire, face à une régression d'espèces "montagnardes" et "continentales". Précisons toutefois que ces spéculations ne prennent pas en compte l'action de l'homme, qui pourrait modifier cette donne.
Sans spéculer si loin dans le temps, on peut grâce aux dernières statistiques du SCEES, de l'IFN et de l'ONF publiées dans Le Bois en chiffres, affirmer que les espaces boisés français, loin de se raréfier, progressent de manière continue depuis la fin du XIXe siècle. Ils sont passés entre 1950 et aujourd'hui de 11 à plus de 16 millions d'hectares, dont près des trois quarts sont privés.
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