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Mécaniser la plantation du pin maritime : un entrepreneur de travaux forestiers landais a adapté une planteuse tchèque

14/05/2004
Propriétaire à Escource et entrepreneur de travaux forestiers dans les Landes et en Gironde, Jean-Louis Duport est l'inventeur d'un système de plantation de pins maritimes mécanisé. C'est à partir d'une planteuse tchèque, adaptée d'après son expérience, qu'il a conçu sa propre planteuse.

L'élément déclencheur fut la tempête de 1999 : au vu des risques, il a réfléchi au moyen de les minimiser, en diminuant les coûts.
Le développement d'une telle machine représenterait, selon Jean-Louis Duport, un changement capital dans le système de plantation de pins.

Fonctionnement

Après le débroussaillage, le travail préalable consiste, dans le cas d'un terrain à molinie, à désherber au glyphosate, ce qui présente le double avantage d'éliminer la concurrence de la future jeune pousse, et d'ameublir le sol par destruction des racines. Il est ensuite nécessaire de tracer et de nettoyer les lignes de plantation à l'aide d'un scarificateur.
C'est alors qu'intervient la planteuse, qui en un seul passage procède à la plantation des jeunes pins et à l'incorporation de l'engrais. Ainsi le travail du sol, la plantation à la canne à planter et l'incorporation de l'engrais (du phosphate naturel) sont-ils réduits à une seule opération. Réduire les passages, c'est réduire les coûts, tout en gardant a priori les mêmes possibilités de croissance.

La planteuse permet également, en évitant le passage de la charrue, de conserver la structure initiale du sol. Le pin est en effet "programmé" pour s'adapter à cette structure de sol, qui permet par ailleurs une diffusion régulière des matières organiques. Après le reboisement, le sol est plat, l'un des objectifs étant de permettre à l'exploitant de circuler plus aisément entre les lignes sans abîmer les arbres avec les machines d'entretien ou d'abattage.

Un résultat identique

Les premières plantations réalisées à l'aide de la machine ont aujourd'hui deux ans et demi et atteignent 1,50 à 2m. Elles suivent à ce jour un rythme de croissance identique à celui que l'on peut observer sur du reboisement "classique". Un réseau expérimental comparatif est mis en place et mesuré par les organismes de développement.
Le travail actuel de Jean-Louis Duport consiste surtout à expliquer aux propriétaires et exploitants le temps qu'ils peuvent gagner, et donc l'avantage économique de l'utilisation de la planteuse adaptée en termes d'investissement de départ immobilisé pendant plusieurs dizaines d'années.

Contact : DUPORT Jean-Louis - Tél : 05.58.04.25.75 - Quartier Toumiou - 40210 Escource


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