Sous l’apparente uniformité de sa verdure, la forêt des Landes abrite des écosystèmes d’une grande diversité.
Pour percer ces secrets, l’Office Intercommunal de Tourisme de Mimizan a aménagé des sentiers de découverte prêts à révéler tous ces mystères.
Plus d'informations sur ces sentiers pédestres sur le site de l'Office de Tourisme de Mimizan.
A l’ouest du territoire, le long du Courant de Pontenx-les-Forges, le visiteur découvre près des anciennes activités sidérurgiques une forêt à deux étages. Les rives du Courant abritent des graminées, des fougères, des mouses qui affectionnent l’humidité, l’ombre et s’épanouissent dans ce mélange de feuillus.
Au dessus poussent les grands arbres, les pins dans leur lande sèche. Pour les protéger de la lande humide, l’homme a creusé des fossés d’assainissement, les « crastes » pour rendre les parcelles cultivables autrefois.
C’est dans les crastes, à la coupe du sol que se dévoile l’alios, gré de sable assez dur, duquel on extrayait la garluche, cette pierre riche en fer qui alimentait les forges.
Plus à l’ouest, à Bias, le visiteur prend de la hauteur sur le plateau landais où poussent forêts de protection et de production. Une forêt composée de pins et de ses compagnons préférés que sont les feuillus arbousiers, chênes pédoncules et châtaigniers.
En descendant dans la lède (ou lette), la partie basse derrière la dune, le sol est couvert de callune, une espèce de bruyère très adaptée au sol maigre et acide.
La sentier se poursuit autour de l’étang du Bourg-Vieux, un pôle d’intérêt écologique qui abrite dans les marais et prairies humides alentour : passereaux des marais, oiseaux migrateurs et, pour l’hivernage : canards, bécasses et bécassines, chevaliers, vanneaux… L'étang s’est formé avec l'avancée de la dune qui a englouti l’ancienne rivière et… le vieux bourg.
Au pied de la dune, les deux étangs de la Mailloueyre. Jusqu’en 1828, à cet endroit précis débouchait le Courant de Mimizan, à 3,5 km de son actuelle embouchure. Mais en 1828, des précipitations exceptionnelles pressaient de toute part le lac d’Aureilhan jusqu’à faire sauter le barrage de sable fin qui en retenait les eaux.
Les étangs de la Mailloueyre sont désormais alimentés par des nappes souterraines. Ils abritent une exceptionnelle faune de 300 espèces de poissons, batraciens, invertébrés, oiseaux sédentaires, nicheurs de passage… La zone humide typique des Landes est peuplée de bouleaux, d’aulnes et de saules.
Aux abords de la lette, la forêt de protection se régénère seule. Ses pins prennent des formes tortueuses tourmentées par les vents, le sable et le sel. Certains sont morts. Bien qu'inertes, ils jouent un rôle vital dans la protection des peuplements situés plus à l’est. Grâce à eux, les jeunes graines tombées au sol pousseront à l’abri.
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