24/12/2003
L'état sanitaire du massif aquitain suite à la sécheresse n'est pas alarmant, indique le Département de la santé de forêts. Les pins maritimes ont bien sûr été affaiblis par la sécheresse qui s'est étalée de mars à août 2003, mais les conséquences néfastes de la vague de chaleur ont été plus limitées que dans d'autres régions.
Si les relevés et les études effectués par le DSF n'indiquent pas de dégâts manifestes, il faut cependant se méfier, indique M. Dupin, des attaques de scolytes et d'ips sténographes. Actuellement en hibernation, ces insectes pourraient contaminer sérieusement, dès le printemps prochain, les arbres affaiblis.
Quant aux chenilles processionnaires, la canicule a eu sur elles un effet "calmant" : des œufs et des premières colonies ont ainsi été détruits par la chaleur, surtout à l'intérieur des terres. Le contraste est saisissant entre la bande littorale (d'une largeur de 20 km approximativement) où, en raison de la régulation naturelle de la température due à l'océan, les colonies se sont maintenues, et la zone située au-delà, où elles ont été pratiquement anéanties.
Le peuplement de pins maritimes, bien qu'affaibli, n'est donc pas en situation critique. Il doit aussi beaucoup à la forte pluviométrie qui a caractérisé l'automne 2003.
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