06/02/2007
Dans le cadre du programme européen FORSEE, le Centre Régional de la Propriété Forestière d’Aquitaine et le Centre de Productivité et d’action Forestière d’Aquitaine ont réalisé, en 2005/06, une enquête sur le « comportement de gestion » des propriétaires forestiers du nord-ouest des Landes. Elle fait apparaître plusieurs typologies de propriétaires et confirme la vocation du massif à être cultivé.
Le massif sera-t-il toujours cultivé dans dix, vingt, trente... cent ans ? Difficile de le prévoir. Et pourtant, un indicateur permet d’établir quelques prévisions. Il s’agit en fait de mesurer l’attachement des propriétaires à cultiver le massif.
Dans l’étude, les auteurs ont défini deux groupes de propriétaires, les passifs et les actifs, répartis en six sous-groupes. Pour eux, les actifs sont à considérer comme des « sylviculteurs ». Ceux-ci opèrent un suivi de l’information technique, participent aux réunions forestières, gèrent leur propriété forestière et se fixent des objectifs. Ils possèdent en outre l’écrasante majorité des surfaces du massif.
On note que parmi les actifs, seul le sous-groupe des « sylviculteurs seniors » tire l’essentiel de ses revenus globaux des revenus forestiers. Dans les autres groupes, ces revenus en constituent souvent une faible part.
En s’impliquant, les propriétaires viennent confirmer que la forêt du massif a vocation à être cultivée. Et c’est cette vocation qui légitime la présence d’une filière de transformation appuyée sur la ressource.
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