16/04/2008
Avec un baril qui s’est installé au-dessus des 100 dollars, le chauffage au bois est devenu en quelques années plus qu’une alternative. Il représente aujourd’hui une solution de chauffage performante et économe.
L’ADEME a mis en œuvre en 2001 avec les pouvoirs publics et les fabricants d’appareils domestiques de chauffage au bois le label Flamme Verte pour optimiser le rendement énergétique des appareils (foyers fermés et inserts, poêles… ) et leur respect de l’environnement.
Il s’agit d’une part d’optimiser la combustion afin de produire le meilleur rapport entre énergies consommée et restituée possible, mais aussi de ne pas excéder la limite 0.6% de monoxyde de carbone parmi les rejets des appareils.
Pour inciter les fabricants à poursuivre leurs efforts, les normes de rendement et de rejet sont plus vertueuses chaque année et atteignent depuis 2007 70% de rendement énergétique, tandis que les rejets de monoxyde de carbone devront passer sous la barre des 0.3% en 2009.
Ces normes ne sont pas sans incidence pour la planète. Certes, le bois est une énergie renouvelable et son impact sur l’effet de serre est neutre, mais il ne faudrait pas céder au gaspi. C’est pourquoi, le respect de la norme conditionne l’accès pour les particuliers à des crédits d’impôt de 50%.
Le succès est au rendez-vous. En France, le bois représente 20% de l’énergie thermique et nous utilisons l’équivalent énergétique de 8.6 millions de tonnes de pétrole pour nous chauffer. Par ailleurs, les ventes d’appareil de chauffage au bois (y compris pour chauffer l’eau) ont bondi de 126% entre 1996 et 2006. Aujourd’hui les ventes se stabilisent à un haut niveau avec 450 000 appareils vendus en 2007.
Pour plus d'informations : http://www.flammeverte.org (Lien externe)
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