Actualités
Des réponses au réchauffement climatique
31/07/2008
2040 signifie-t-il le recul de la production forestière ? La conférence « forêt et changement climatique » a relativisé certaines craintes.
Le pin maritime a-t-il un avenir au-delà de 2040 ? En réalité, la forêt va devoir s’appuyer sur le progrès scientifique pour passer le cap du réchauffement. Et dans ce domaine, le potentiel de progression se révèle très encourageant.
L'atout diversité
D’abord, le pin maritime n’est pas une espèce unique, elle est très diversifiée. Les territoires sur lesquels poussent des pins maritimes sont divers : façade atlantique et pourtour méditerranéen. On parlera d’une aire de distribution très morcelée. Dès lors, la sélection peut s’adapter dès aujourd’hui aux variables du sol et du climat. Le mouvement vers des espèces plus méridionales en témoigne.
Une recherche encore récente
Autre point fort du pin maritime, sa récente domestication. Les vergers à graines les plus récents de la troisième génération sont finalement récents. L’hybridation va donc pouvoir se poursuivre. On ne peut en effet envisager d’implanter des arbres marocains en Aquitaine. Le gel réduirait cet investissement à néant.
Dès lors, le réchauffement climatique ne condamne en rien la sylviculture, à condition que la recherche scientifique poursuive son travail de sélection et de recherche génétique. Un travail qui nécessite du temps, mais aussi une infinité de précautions. Un arbre s’inscrit toujours dans un écosystème.
Les autres articles de Juillet 2008 :
Mon compte
© www.mediaforest.net - Communaute de Communes de Mimizan - 1997/2018 - CNIL n°542244